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L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR: L'ECHEC DU GOUVERNEMENT?

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Depuis quelques années, les universités publique du Gabon rencontrent des difficultés, parmi lesquels, l'insalubrité et l'insécurités comme le confirme plusieurs vidéos et images devenues virales présentant l’Université des Sciences et Techniques de MASUKU (USTM) dans un état de porcherie inimaginable pour un pays comme le Gabon.

Le Gabon a mobilisé entre 2010 et 2022, plus de 1.400 milliards de budget, pour l’enseignement supérieur mais avec comme résultat la destruction de ce que leur prédécesseur ont bâti en plus de 20 ans. 

Petit rappel, en 2020, sous le Premier Ministre Julien NKOGHE BEKALE, avec Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU comme Ministre de l’Enseignement Supérieur et Léon Armel BOUNDA BONDZI comme Ministre des Travaux Publics, le Gouvernement affirmait avoir lancé en 2019 des travaux de réhabilitation de l’UOB, l’USTM, l’ENSET et de l’USS, des travaux confiés à l’ANGTI et cofinancés par l’Etat gabonais et l’AFD dans le cadre du Programme PISE. 

En 2021, le Gouvernement annonçait à l’opinion la délocalisation de l’USTM au Centre de Formation et d’Enseignement Professionnels de Mvengué situé à plus de 20 km de Franceville au motif des travaux de réhabilitation de l’USTM. 
En 2022, une inscription budgétaire de 3,845 milliards alimentée par le fonds PID/PIH mentionnait le financement des travaux de modernisation de l’UOB à hauteur de 1,545 milliards et de travaux de réhabilitation de l’USTM à hauteur de 2,3 milliards.

Le gouvernement a ainsi investit plus de 1.400 milliards de budget dont  plus de 100 milliards dans la réhabilitation des universités du Gabon.

Autant d'investiment pour quel résultat?

Les mouvements de colère et de protestationen des étudiants chaque année, réclamant le paiement de la bourse et l'annulation de certaines réformes conditionnées par le ministère de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur.

Dans le passé, les universités du Gabon offraient, campus universitaire pour héberger les étudiants, 3 repas/jour à raison de 150 FCFA/l’unité, une inscription universitaire à 9.000 FCFA, une bourse d’étude régulière, depuis 2009 à aujourdui, l'on a assisté à la détruction des campus universitaires envoyant les étudiants dans la rue, l'augmentation des frais d'inscriptions universitaires à 35.000 FCFA et plus, et l'anéantissement des amphithéâtres.

S'ajoute à ca, les enseignants de ces structures universitaire, affiliés au syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), qui observent également  les mouvement de grève, réclamant à leur tours le versement total de leur indemnité de recherche, l'amélioration des meilleures conditions de travail et l'augmentation des primes et la régularisation de leurs situations administratives.

A ce sujet, le président Ali Bongo avait indiqué lors de son dirscours du 31 Décembre dernier la construction de plusieurs structures universitaires dans certaines provinces ce qui selon lui pallierait à toutes les difficultés rencontrés dans ce secteur.

 

Par GLEN OSSUI

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